Les gazotransmetteurs

Hirst, D.G. and Robson, T. (2011) Chapter 1: Nitric oxide physiology and pathology. In : McCarthy, H.O. and Coulter J.A. (eds) Nitric Oxide, Methods and Protocols, Methods in Molecular Biology 704, 1-13.

Dans la collection : «Methods in Molecular Biology», les éditions Springer Science viennent de publier un nouvel ouvrage de 226 pages: «Nitric Oxide, Methods and Protocols».

Avant que ne soient abordées, dans les quatorze chapitres suivants, les méthodes de mesure de l’oxyde nitrique et de ses métabolites, le chapitre inaugural expose diverses particularités de  l’oxyde nitrique NO et de sa place en physiologie.

Le premier et le dernier paragraphes de ce chapitre inaugural contiennent quelques considérations dignes d’intérêt.

Dans le premier chapitre dénommé: «Only one of the gaseous messengers», les auteurs font remarquer qu’il a longtemps été cru que la transmission des signaux à l’intérieur des cellules et entre elles était le fait de molécules complexes, tels les protéines ou les peptides. Il devient maintenant de plus en plus clair que, dans la plupart de nos tissus, si ce n’est dans tous, un rôle de premier plan est, en réalité, joué par une tout autre classe de substances, celle des «petits messagers gazeux» [small gaseous messengers]. L’oxyde nitrique NO fait partie de ces «gazotransmetteurs» [«gaso-transmitters»]. Il n’est pas le seul. Le monoxyde de carbone CO et le sulfure d’hydrogène H2S sont aussi du nombre. Leurs cibles spécifiques sont identifiées dans les cellules musculaires lisses, les neurones et le tractus gastro-intestinal.

L’oxyde nitrique NO est, de loin, le plus étudié. Quelque cent mille articles lui ont déjà été consacrés dans la littérature médicale.

Dans le huitième et dernier paragraphe dénommé: «Nitric oxide in non-mammalian systems», on apprend que le rôle de «gazotransmetteur» du NO ne se rencontre pas uniquement, comme on pourrait le croire, chez les vertébrés supérieurs. Une synthèse endogène d’oxyde nitrique, sous l’effet enzymatique d’une NO synthase, s’observe aussi chez les insectes, les mollusques, les crustacés, en fait, dans la quasi-totalité des espèces. Un nématode de la famille des rhabditidae semble, cependant, faire exception, le Caenorhabditis elegans, qui, exprimant des isoformes de la guanylate cyclase, pourrait s’avérer insensible au NO (Morton et coll., 1999).

L’oxyde nitrique joue également un rôle majeur dans le règne végétal. Il participe notamment à la germination des graines, au développement des fleurs, à celui des racines [It has been shown to be vital for fundamental processes such as seed germination and flower and root development]. -

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