Récapitulatif 2012 et «Bonne année 2013!».

Au cours de l’année 2012, la publication des travaux scientifiques sur le thème nitrates-santé s’est poursuivie au même rythme, toujours soutenu.

Les effets favorables sur le système cardiovasculaire de l’ion nitrate NO3-, notablement ceux qu’il exerce quand il est d’origine alimentaire, se sont confirmés. Comme on peut le vérifier sur la page «RUBRIQUE PAR THEMES», une douzaine de rubriques leur ont été consacrées l’an passé. Parmi les nouveautés, on retiendra, par exemple, l’effet bénéfique des nitrates alimentaires sur l’élasticité artérielle [rubrique du 13 03 2012], sur l’hypertension artérielle pulmonaire [11 et 15 07 2012], sur les cellules angiogéniques circulantes [28 05 2012], sur la revascularisation des tissus ischémiques [27 11 2012]. On y ajoutera l’effet bénéfique anti-resténose de l’ion nitrite NO2- [29 08 2012].

Douze autres articles décrivent l’effet des nitrates alimentaires sur les performances physiques et sportives [rubriques des 28 01, 22 02, 10 et 15 04, 28 06, 17 et 21 08, 01, 08 et 24 09, 31 10 et 01 12 2012]. La plupart montrent un effet favorable ou très favorable. Le jus de betterave est le plus souvent à l’honneur. Lors des derniers mois, plusieurs articles ont cependant fait état, dans ce domaine particulier, de résultats divergents [rubriques des 31 10 et 01 12 2012]. Sur le sujet des nitrates et du sport, il est donc préférable d’attendre avant de pouvoir se forger un avis définitif.

Au Royaume-Uni, signalons l’article intéressant de Hobbs et coll. [Université de Reading]. En raison de vraisemblables effets bénéfiques cardiovasculaires au long cours, les auteurs britanniques préconisent la consommation régulière de pain enrichi en betterave blanche [rubrique du 20 09 2012].

En France, un article de synthèse, et de qualité, a été publié dans une revue grand public. Il s’agit de l’article d’Odile Capronnier, paru dans le numéro 1141 de Science et Vie (octobre 2012) [rubrique du 02 10 2012]. Il semble avoir eu un réel retentissement dans la population, encore qu’aucun autre organe de presse ne l’ait encore relayé.

Aux Etats-Unis, Bryan et coll. ont porté un jugement particulièrement critique à l’égard de l’avis sur les nitrates émis en 2006 (et 2010) par le Centre International de Recherche sur le Cancer [CIRC], ce Centre les ayant, en effet, classés parmi les «substances probablement carcinogènes». Selon les auteurs américains, le CIRC s’est appuyé sur des travaux méthodologiquement contestables, dépourvus de la fiabilité et de la solidité requises [rubrique du 19 11 2012].

Dans le domaine contigu nitrate-environnement, et dans un registre équivalent, on retiendra le travail des mathématiciens de la Société de Calcul Mathématique [SCM]. Ces scientifiques émettent un jugement fort critique à l’égard des travaux que l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer [IFREMER] a consacré, les années passées, au rôle des ions nitrate NO3- dans la formation des marées vertes en Bretagne. Les mathématiciens constatent avec étonnement que la validation des modèles sur lesquels l’Institut a fondé ses analyses n’a jamais été effectuée [rubrique du 05 09 2012].

On aurait souhaité que, chacun dans son domaine, le CIRC et l’IFREMER apportent des explications. Jusqu’à présent, il n’en a rien été.

Très bonne année 2013.

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